1 – Départ de l’église Saint-Pierre, Bourg de Pléchâtel

1.1 – L’ancienne église

L’ancienne église était située à la place de l’actuelle mairie.

Saint-Pierre apôtre est le patron de l’église de Pléchâtel, édifice très ancien composé de trois nefs, d’un chœur à chevet droit et de deux chapelles.

Toute cette partie de l’église peut bien remonter au XIème siècle, mais les collatéraux, le chœur  et les chapelles sont beaucoup plus modernes et semblent être du XVIème et XVIIème siècle.

 

1.2 – La nouvelle église

La vieille église commençait à tomber en ruines et la construction d’un nouvel édifice est alors décidée.

En décembre 1883, on commence à en creuser les fondations, sous la direction de M. Mellet, architecte à Rennes.

Les fouilles de plus de 7 mètres ne seront pas suffisantes pour supporter un clocher plus important à cause de la fragilité du sous-sol.

L’ensemble des travaux de l’Eglise commence vers le mois de mai 1884.

A la fin de l’année 1884, la maçonnerie des fondations est terminée.

La nef centrale, construite d’après les plans de 1877, est soutenue par dix colonnes à fût de granit surmontées de chapiteaux en pierre blanche, s’inspirant de la tradition romane.

En 1887, la charpente est faite par un menuisier de BAIN.

En 1888, la maçonnerie est terminée. On construit la sacristie.

La couverture sera faite avec les ardoises d’ANGERS : celles de Riadan ayant été refusées par l’architecte qui ne leur trouve pas les qualités voulues.

En octobre 1889, M. Bréhu, plâtrier à Châteaubriant, commence le travail des voûtes de l’Eglise.

En mai 1889, Mr le curé Amand Jolivet (vicaire de Pléchâtel de 1867 à 1883 et curé de 1883 à 1909) contacte M. Meurret, peintre-verrier à Nantes pour la réalisation des vitraux de l’église. Ils seront posés en février 1890.

Deux peintures sur toile, une Descente de croix et un laboureur (peut-être Saint-Isidore), ornent les bas-côtés du porche, et au sud du chœur, une fresque de Pierre Galle, de 1933, commémore les 90 morts de la Première Guerre mondiale.

Le dimanche 15 novembre 1891 a lieu l’inauguration de la nouvelle Eglise par Mr le curé Amand Jolivet qui est enterré dans l’Eglise qu’il a fait construire.

2- Place de la Mairie

Actuellement en cours de réaménagement.

3- Les Portes Morlaises

Cette maison appelée « Les Portes Morlaises », située près du calvaire, possède un écusson au-dessus de sa porte d’entrée et une gerbière surmontée d’un fronton arrondi à coquille et accostée de deux pilastres.

La façade est surmontée d’une lucarne portant l’inscription 1607.

En 1922, la maison manque d’être détruite par un incendie.

Au XVIIIe siècle, une distribution de pain aux nécessiteux y était effectuée plusieurs fois dans l’année à dates fixes.

4- Le Calvaire

La croix est classée en 1908 au titre des Monuments historiques.

Le calvaire d’une hauteur de 2,69 m, est une croix monolithique d’une grande beauté. Elle domine l’emplacement de l’ancien cimetière de l’église.

Ses quatre faces sculptées présentent quelques similitudes avec les croix irlandaises.

La croix a été édifiée probablement entre 1396 et 1420 si l’on se réfère aux traces des blasons des Pontbriant et Bardoult qui ornent son fût. Elle est couverte d’un toit à quatre faces surmonté d’un petit clocheton carré et est sculptée à l’est d’une Vierge à l’Enfant encadrée de deux anges et à l’ouest d’une Crucifixion et de la Trinité.

Les douze apôtres occupent les quatre faces du fût. André, Jacques le Mineur et Matthias sont placés à l’est, Pierre, Jude et Simon à l’ouest, Paul, Thomas et Barthélemy au nord, et au sud sont superposés Jacques, Philippe et Matthieu.

Le panneau présente en outre Saint-Jean à gauche du Christ en croix.

5- Le Prieuré

Ancienne propriété des moines de Redon, le Prieuré devient en 1688 propriété de la seigneurie du Plessis-Bardoult.

Vendu comme bien national à la période révolutionnaire, il est acheté par Mlle Giffard qui le cède à M. Lohier de La Motte, curé de Pléchâtel.

En 1816, celui-ci le remet aux Sœurs de la Charité de Saint-Louis qui y accueillent les orphelines.

En 1949, il devient une maison de repos et de convalescence.

En 2003, il est devenu un foyer de vie pour personnes handicapées.

6- La Levée

La Levée est une falaise de schiste dans laquelle ont été creusés des grottes et des escaliers. Durant l’hiver 1812, le curé Lohier de La Motte emploie les miséreux et les ouvriers sans travail pour aménager à flanc de coteau une promenade taillée dans le schiste feuilleté. L’implantation des sanctuaires fut décidée par l’abbé Jolivet.

Le sentier en corniche est ponctué de bancs de repos formés par dégagement du roc. Ce chantier témoigne d’une intention radicalement prosélytiste, si l’on en juge par le nombre de chapelles et de statues qui jalonnent le parcours.

Les statues ont subi plusieurs actes de vandalisme. Ainsi, les deux enfants encadrant Notre-Dame de La Salette ont perdu leur tête. La chapelle voisine dédiée au Sacré-Cœur est l’œuvre d’Arthur Regnault.

7- La Croix des Jeunes

La 1ère croix fut implantée en 1908 par l’abbé Jolivet.

La 2nde fut portée en procession en 1934 par des jeunes de 20 ans puis détruite dans un incendie en 1971.

La 3ème croix a été construite en béton armé pendant l’été 1973.

Sa bénédiction eut lieu le 13 septembre 1973.

8- La Prairie de Maupoint

Aire de pique-nique au bord de la Vilaine

9- La Croix St-Hubert

Patron des chasseurs, né vers le milieu du VIIème siècle et mort en 727 St-Hubert était le père des pauvres et des orphelins.

Il soutenait également les veuves et offrait son appui aux opprimés.

10- Le Lavoir du Prieuré

 

 

 

 

 

 

11- Le Lavoir communal

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